Les balades dans la nature ont des effets bénéfiques sur notre cerveau




Je vous propose un article paru dans Le Point santé du 29 juillet 2015, relatant que des chercheurs ont démontré une ancienne observation : une balade de 90 minutes dans la nature impacterait positivement le cerveau, grâce à la vitamine G.

« Connaissez-vous la vitamine G ? Non ? Pourtant, chaque jour vous y avez accès gratuitement. C'est le nom trouvé par les scientifiques pour désigner les bienfaits du contact avec la nature : « G pour green ».

 Depuis quelques années, un nombre croissant de chercheurs s'intéressent en effet à l'impact de la nature sur notre santé, et plusieurs recherches ont déjà montré comment le contact avec la nature améliore notre santé physique. Une des études les plus connues avait révélé que les convalescents d'un hôpital bénéficiant d'une chambre avec vue sur un parc se rétablissaient bien plus vite que les autres. D'autres recherches ont depuis établi bien d'autres impacts positifs de la nature sur notre santé physique : baisse des troubles respiratoires bien sûr, mais aussi de la pression artérielle et du cortisol, l'hormone du stress, ou encore amélioration de l'immunité. Après deux journées de promenade en forêt, les effets seraient visibles durant un mois. De quoi se mettre à l'abri des microbes !

Au fil des études, l'impact de la nature et des espaces verts sur notre santé mentale et nos émotions se confirme également, validant les intuitions et le bon sens populaire qui préconisent de prendre l'air pour « se changer les idées », ce qui pourrait bien nous rendre plus attentifs et performants en retour. Des scientifiques espagnols ont ainsi tout récemment montré l'impact positif des espaces verts sur la mémoire et l'attention des enfants. Le développement cognitif de plus de 2 500 enfants âgés de 6 à 10 ans a ainsi été observé à Barcelone en prenant en compte leur exposition à des espaces verts (à l'école ou près de leur domicile). Il en ressort une légère augmentation de la mémoire de travail et de l'attention des écoliers régulièrement en contact avec la nature.





Des bénéfices qui pourraient intéresser de près les entreprises. L'université de Melbourne en Australie vient en effet de montrer que la simple contemplation de la nature augmente la concentration et donc la productivité au travail ! Après avoir fait visionner à 150 étudiants des images d'environnement naturel (versus des images urbaines), les scientifiques ont remarqué une augmentation significative des performances des étudiants ayant bénéficié de pauses vertes, ne serait-ce que pendant quelques secondes. Simple, gratuit et efficace. De précédentes études avaient également montré que la présence de plantes au bureau était significativement corrélée à la productivité et à la réduction des arrêts de travail ou encore qu'avoir une fenêtre donnant sur la verdure diminuait le stress des employés.

Outre la productivité ou la réduction du stress, le contact avec la nature réveillerait également notre créativité. À tel point qu'une immersion en pleine nature durant quatre jours pourrait augmenter de 50 % celle-ci d'après des psychologues de l'université du Kansas aux États Unis, qui ont mené l'expérience auprès d'une trentaine de volontaires invités pour l'occasion à une randonnée dans les grands parcs américains.




Enfin, tout dernièrement, les effets anti-déprime du contact avec la nature ont été sérieusement étudiés, notamment par l'université Stanford aux États-Unis. Il en ressort que les promenades dans la nature font du bien à notre cerveau, nous rendent plus positifs et moins sujets aux ruminations, un facteur de risque important de la dépression, préservant ainsi notre santé mentale. Le résultat est visible dès la première promenade de 90 minutes. Une vingtaine de volontaires ont effectué une balade dans la campagne tandis qu'un autre groupe se promenait, durant le même laps de temps, dans un environnement urbain.
Des questionnaires d'humeur avant et après la promenade ont été distribués aux participants ainsi que des scanners cérébraux. Résultat : une amélioration légère mais significative des indicateurs de santé mentale après seulement 90 minutes de marche dans la nature, moins de ruminations et une activité cérébrale moindre dans la zone du cerveau liée à ces pensées négatives. Ces premiers résultats observables sur le cerveau valident ce que les sagesses traditionnelles prônent depuis longtemps : être en contact avec la nature et la contempler est le meilleur passeport contre la morosité ! »

Commentaires

  1. D'après mes recherches ésotériques, le fait de regarder une plante permet de l'intérioriser en soi. Et la forme de la plante compte beaucoup puisque C une forme naturelle respectant les lois de la géométrie sacrée, nombre d'or, ratio PHI ... en Alchimie on dit que tout ce qui a été construit au nombre d'or est transparent à la "véritable lumière". Ce n'est pas la lumière du soleil dont parlait les alchimistes du passé, ce serait plutôt ce que nos scientifiques modernes appellent "la matière noire" ...

    Donc, lorsque tu regarde une plante, tu intériorise sa forme en toi et tu fais toi aussi moins résistance au passage de la vraie lumière (matière noire) .... Par contre, si tu regardes un bâtiment ou un objet artificiel qui ne respecte pas le nombre d'or, C pas très bon pour l'équilibre du corps, çà pique dedans, çà fait obstacle au passage de la vraie lumière ...

    Merci pour cet article ^_^

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