Les chèvres de ma mère : sortie du documentaire le 16 avril 2014



Le 16 avril 2014 sortira le très beau documentaire de Sophie Audier Les chèvres de ma mère.

Je l'ai vu, en avant première, ce week-end et j'avoue que j'ai un peu de mal à en parler, tellement ce film est rempli d'émotions fortes et contradictoires.

C'est une histoire merveilleuse d'amour entre Maguy et ses chèvres et en même temps une histoire triste puisqu'elle doit transmettre son troupeau. Mais c'est aussi un message d'espoir puisque Maguy va transmettre son savoir à Anne-Sophie qui va reprendre la majorité de son troupeau.

Mais on a beau savoir que Maguy a de la chance d'avoir pu trouver un nouveau foyer à ses chèvres et relativiser en se disant que certains éleveurs n'ont pas cette chance et voient leurs troupeaux partir à l'abattoir quand ils arrêtent leur activité, on se met à la place de Maguy et on comprend le déchirement que cela représente pour elle.


Dans ce film, on découvre la réalité, la dureté de ce que vivent tous les jours ces éleveurs.
C'est un film dur et pourtant un film plein d'amour.
On sent l'amour de Maguy pour ses animaux mais aussi l'amour et la fierté qu'à la réalisatrice pour sa mère, le travail qu'elle a accompli, ce qu'elle a réalisé dans des conditions pas toujours évidentes.

La transmission, le parrainage entre Maguy et Anne-Sophie est évoqué sans fards, ni artifice, dans toute la dureté que cela représente, la confrontation entre 2 mondes, 2 époques différentes. Mais aussi dans tous les moments de complicité et d'échanges, par exemple dans leur combat commun pour aider une chèvre à mettre bas.

Mais n'oublions pas les chèvres, elles sont aussi des actrices du film. Elles sont belles, émouvantes, têtues, magnifiques et surtout vraies. Pour avoir passé certains étés à jouer avec des chèvres, étant enfant, je peux vous dire que seule une personne ayant vécu avec elles pouvait les filmer de cette façon, comme des amies, des membres de la famille.

D'ailleurs la réalisatrice fait aussi partie intégrante du film. Même si elle est derrière la caméra, son rôle est important. Elle est la voix off, elle nous montre sa mère mais aussi sa fille ; c'est une partie de sa vie qui est aussi sur la pellicule. Ce sera aussi une sorte de transmission entre la réalisatrice et sa fille Zélie, un témoignage, lorsqu'elle sera en âge de comprendre le film.

Et je ne vous ai pas parlé des paysages des gorges du Verdon, splendides l'été et désolés l'hiver. Eux aussi sont importants dans le film, puisqu'ils permettent de ce rendre compte  de la dureté de la région et du caractère fort qu'il faut avoir pour s'y installer.

Bref, un documentaire magnifique mais émotionnellement fort, qui ne pourra pas vous laisser indifférent...

Voici la bande-annonce, pour vous permettre d'attendre jusqu'au 16 avril :




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