Poubelle : le tri ne date pas d'hier !



Tout le monde sait que c'est le préfet Eugène Poubelle qui a imposé aux propriétaires d'immeubles parisiens, des contenants dotés d'un couvercle pour mettre leurs déchets, réceptacles qui avec le temps, ont pris le nom de poubelle.

Mais, ce qu'on sait moins, c'est que dés cet arrêté de 1884, le tri était prévu. Un réceptacle était prévu pour les matières organiques, un autre pour les papiers et chiffons et un troisième pour le verre, la faïence et les coquilles d'huître.

A l'heure actuelle, l'objectif du parlement Européen de Bruxelles est de 50 % de réemploi ou recyclage des déchets ménagers, en 2020. En France, la loi de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de l’environnement du 3 août 2009 fixe l'objectif de recyclage et de valorisation organique des déchets ménagers à 45 % en 2015.

Cela peut paraître ambitieux, mais ça reste encore peu, au vue des 29, 3 millions de tonnes de déchets par an (chiffre gouvernemental 2008) produits par les ménages.

Et je rappelle, pour mémoire, que la meilleure façon de recycler un produit c'est de ne pas le produire !!
Quand on voit les tonnes de marchandises qui sortent des supermarchés, il y a encore du boulot.

Pour vous aider à réduire vos déchets, je vous ai déjà parlé plusieurs fois du livre Zéro déchet de Béa Johnson, qui contient quantités de très bonnes petites actions simples à réaliser.  Même si je ne suis pas d'accord avec toutes ses actions comme par exemple utiliser du bicarbonate pour se laver les cheveux : c'est efficace pour réduire les déchets et ça lave bien, mais on consomme beaucoup plus d'eau qu'habituellement pour se rincer les cheveux (et pourtant j'en ai très peu !). La réduction des déchets dans ce cas est contrebalancée par l'augmentation inutile de la quantité d'eau utilisée. Néanmoins c'est vraiment un livre à lire et surtout à mettre en application.





(source image : poubelle Rixensart - Olnnu)

Commentaires

  1. Comme je fais mes courses principalement à la Biocoop,j'achète bcp de choses en vrac : pas d'emballages superflus et réutilisation des sachets en papier pour les courses suivantes.
    Bonne soirée
    Cat

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  2. TERRAVIVIA, loin des Biocoop mais si proche de la nature


    Nous avons tellement l'habitude de vivre comme si tout était permis; nous avons droit à tout ou presque; nous avons même souvent droit au gaspillage, à l'extrême gâchis de , nos ressources et pire encore à celle de la nature...c'.est à dire des générations futures. Pourtant d'autres mondes existent, d'autres expériences sont à vivre!
    Je viens de lire avec un intérêt certain ton expérience. Elle ressemble à biens des égards à la mienne; la différence que ici, à Koumbinzik, dans ce petit village qui héberge la ferme de Terravivia, le monde est comme coupé du reste de l ‘univers;
    J’y ai croisé des petits idéalistes européens et asiatiques, des fous, des aventuriers, des idéalistes , des enseignants, des scouts , des agriculteurs et des chercheurs qui venaient, en ces lieux, s’abreuver de la nature et des bienfaits du depaysement tout en aidant à faire vivre ce beau projet:
    - une ferme agropastorale
    - une ferme piscicole
    - une cooperative de cacao et de café
    - une ecole du village
    - une adduction d’eau
    Tout pour faire reculer la misére et promouvoir le bien-être de populations souvent délaissées par le train du developpement.
    Votre belle aventure me rappelle , donc, à bien des égards, un peu la ferme de Terravivia de Koumbinzik. c est très beau, on dirait cette ferme mi sauvage, mi hors du temps que j ai visitée l’annee passée lors de mes vacances un peu bohèmes au sud cameroun à Koumbinzik , juste à 12 km de la charmante bourgade de Lolodorf.
    En effet, en pleine foret équatoriale, on eu l’audace de vouloir créer une ferme agro pastorale de type biologique ( peu d’engrais que des aliments naturels pour les hommes, les plantes et les betes) avec comme parure dans ce grand jardin naturel et vegetal africain, un jardin sauvage qui heberge à la fois la faune africaine et camerounaise, mais aussi des espèces que les Sabba , la famille régnante des lieux , fait venir d’Europe et d’Amerique latine, a des fins expérimentales;
    Dans tous les cas une belle experience à vivre pour les amoureux de l’afrique..
    En fait cette ferme agricole est une maniére d’auberge espagnole qui a pour ambition de creer un ilot de prosperité ou tous les races et toutes les cultures pourront cohabiter; tout un programme, sans doute inspiré par l esprit des années « peace and love »
    En plus la ferme fait chambre d’hotes et l’acceuil y est fraternel. Le prix est dérisoire, les souvenirs sans prix.On peu même faire du wwoofing. ( echange de service et de petits travaux contre gites et couverts)
    Une bonne adresse au Cameroun.
    Leur contact : Vacances Aventure et agriculture / Terraviva Bp 236 Kribi Cameroun ; Cwsabba@aol.com

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